La Coruña
26/08 : Gijón -> Rίa de Ribadeo
Journée assez sportive avec un vent fort et une mer formée. La plaisance, c'est pas de tout repos !
En résumé :
« J'ai eu si mal au coeur sur la mer en furie : j'ai vomi mon 4h et mon minuit aussi. J'm'suis cogné partout, j'ai dormi dans des draps mouillés ... ça m'a coûté des sous. C'est la plaisance, c'est le pied ! »
27/08 : Ribadeo -> Rίa de Cedeira
La journée commence plutôt bien. Mais on va finir avec du vent à 30 nœuds (force 7) avec des vagues de 3m et une houle courte ; autant dire que ça secoue, même en vent arrière !
L'écume des vagues part à l'horizontale : ça rappelle des souvenirs à Francis, ça a comme un goût d'Abeille Bourbon !
On pensait être protégés au mouillage mais le vent descend de la montagne environnante et atteint les 25-30 nœuds : on a connu plus sympa comme mouillage !
L'ancre dérape une 1ère fois ... le temps suspend son vol ... nous, nous arrêtons de respirer ... bingo ! L'ancre recroche dans le fond : tout va bien !
La nuit sera presque blanche ... le vent ne mollit pas et je me lève souvent pour surveiller que nous ne nous écrasons pas contre les rochers !!!
Le matin, c'est plus calme : nous pouvons repartir.
28/08 : Cedeira -> La Coruña
Enfin une belle journée de nav' ! Tranquille ... paisible ... Du coup, on oublie les mauvais moments.
Nous retrouvons Brian, un pote « so british » de La Rochelle, arrivé depuis quelques jours. Nous finissons la soirée dans une bodega entourés de guitares et de chanteurs aux voix graves et profondes ... Plutôt sympa : il nous fallait ça pour nous remettre de nos émotions des derniers jours.
Maximes à méditer (pendant les quarts, l'esprit vagabonde et des vérités surgissent comme des évidences ! ... dignes du café Philo !) :
« Pour être heureux, vivons légers. »
« Il n'y a pas de bons ou mauvais choix, il n'y a que des chemins différents. »
« Ni mort, ni vivant ... Marin. » (Grand prix à celui qui retrouve l'origine exacte de cette phrase.)